Une simple envie de chanter…

A la genèse du projet, en 2006, elles étaient quatre. Et l’idée de leur réunion artistique est née dans le beau département de l’Ardèche, là où, donc, quatre jeunes femmes ont simplement décidé un jour de chanter ensemble.. et sans prétentions..

Or, une de leurs amies, Pascale Bernard, écrivait.. . et elle avait écrit une pièce, dont le scenario prévoyait la présence de chanteuses qui, sur scène, interviendraient dans une cuisine… symbolisant la « matérialisation » des envies profondes du personnage principal…

Pascale fera naturellement la proposition aux quatre « filles ».. dont le groupe ne portait toujours pas de nom.

Dès la première représentation, le quatuor va être repéré. De leur côté, les quatre « filles », en plus du plaisir de chanter ensemble, découvraient dès ce premier soir, le bonheur de chanter en public…

Et les quatre chanteuses y auront gagné leur nom : désormais, elles seraient « Les Filles dans la cuisine », un groupe à l’origine composé de Chantal Le Cozanet, Séverine Leroux, Brigitte Chaussy et Marie-Thé Marnas.

Cette petite expérience va décider « Les Filles » à fréquenter un peu plus la scène, avec leurs représentations publiques. Et pour ce faire, le groupe a très vite été aidé par la Fédération des Oeuvres Laïques de l’Ardèche – par son président de l’époque, le regretté Gilbert Auzias, dont le soutien aura été sans failles, et par Annie Sorrel, qui leur aura ouvert bien des portes pour leurs représentations futures…

Très vite, les « Filles dans la cuisine » ont bénéficié aussi d’un très bon « bouche-à-oreille ».

Puis Marithé a quitté le groupe et Valérie Bacchiochi y a fait son entrée. Un an plus tard, elle laisse sa place à Audrey Tardy.

Les représentations s’enchaînent au sein de théâtres, au sein de Maisons des Jeunes et de la Culture, voire même pour le compte de représentations privées.

Dans cette formule, les « Filles dans la cuisine » vont se produire pendant une dizaine d’années, jusqu’au moment où Séverine déménage en Bretagne. Le groupe survivra à ce bouleversement car Séverine, d’entrée, avait accepté l’idée de retraverser la France pour revenir en Rhône-Alpes, à chaque concert… Une performance à saluer.

Le groupe s’est également produit, par la suite, au profit de nombreuses causes, et, en particulier, celles qui touchent aux droits humains.

C’est ainsi que des organisations comme Amnesty International, l’Association de Soutien à Tous les Immigrés, ou encore l’association Femmes en Luth, ont pu faire appel à elles…

En 2016, Brigitte et Audrey quittent le groupe . Séverine et Chantal vont alors décider de reconstituer un quatuor, mais cette fois.. en Bretagne. Julie Bompas et Adeline Josse les rejoignent.

Les « Filles dans la cuisine » se produiront alors, sous cette forme, jusqu’en 2020. Beaucoup de concerts «  à domicile », chez des particuliers, et dans des lieux atypiques, mais pas que…

Après la période compliquée due au virus Covid-19, le groupe va repartir pour de nouvelles aventures, mais Julie et Adeline vont à leur tour céder leur place, et c’est Fabienne Maciuca qui va arriver dans le groupe.

Depuis toujours, le répertoire des « Filles dans la cuisine » est constitué par les « chansons du monde ». Car l’idée originale est bien là : chanter dans le plus de langues possible ! Mais pour ce faire, il y a tout un travail préparatoire en amont, une fois la chanson choisie. Car, dans le groupe, pas de restitution « à l’oreille ». Les textes sont travaillés, et assimilés avec justesse par les chanteuses, pour une restitution idoine…

C’est ainsi que les « Filles » ont eu l’occasion de s’exprimer en arabe, en roumain, en grec, en géorgien, en finnois…. et en bien d’autres langues !

C’est dans le folklore, la plupart du temps, qu’elles puisent leur répertoire, créant les arrangements pour leurs voix respectives.

Les « Filles dans la cuisine » allient le talent, la performance, et un capital sympathie hors normes. C’est un ensemble vocal à ne surtout pas manquer…

Crédit photos : Les Filles dans la Cuisine