Né à Toulon, cela fait 22 ans qu’il est drômois.. Il est « la voix » de Soleil FM depuis deux décennies.. mais surtout artiste à part entière, jusqu’au bout des doigts…
Serge, cette belle trajectoire était prévue au programme ?
Je ne sais pas si je peux dire ça. Je me suis fait sur le tas, autour de deux grandes passions : le sport, et la musique. Du côté sportif, j’étais à fond dans le foot, et dans le hand. Ce sont deux sports que j’ai pratiqués à un haut niveau, dans les années quatre-vingts. Et comme ça ne marchait pas trop mal – j’enchaînais les belles sélections – il m’a fallu choisir, et j’ai favorisé le handball, qui m’aura ouvert, pendant un temps, une très belle route ; jusqu’à disputer un match d’évaluation pour entrer en Equipe de France.. Mais la Vie avait d’autres plans, pour moi. Pendant mon temps d’armée, je vais rencontrer Henri Guérin, le fils d’Henri Guérin ( aussi ) qui tenait « Le Gorille » à Saint-Tropez. Il m’a proposé, au départ, un job saisonnier de DJ, au « New-York-New York », une boîte qui appartenait au « Gorille ». C’est comme ça que ma « seconde voie » a débuté, puis monté crescendo. Quant au chant ? Je l’ai commencé à cette période-là, en chantant par dessus les musiques que je diffusais sur mes platines, partout où je travaillais. A partir de cette période, j’ai eu pas mal de propositions, comme au Club Med’ par exemple.. Et puis, à Paris, je vais rencontrer un producteur, qui va me permettre d’enregistrer mon premier 45 tours, sous le nom de « Désir », un duo créé avec Ghislaine, ma partenaire sur scène, et dont le titre était « Coeur en folie ». Il s’est avéré que ce titre a connu un départ canon, qui nous a, à cette époque, permis d’entrer dans « le Tout-Paris », avec de très belles rencontres à la clé. Malheureusement, ce titre devait être pris par la Maison « Vogue ».. qui a fermé ses portes dans le même temps…
Et, du coup ?…
Eh bien je me suis retrouvé à Paris.. avec un grand besoin de travailler.. Cette route, qui s’arrêtait déjà, nous avait laissé le temps de tourner dans nombre de boîtes, de télévisions locales, et même nationales puisque nous étions passés aux « Jeux de 20 heures ». Nous étions prévus chez Drucker, chez Sabatier.. et tant d’autres projets qui sont tombés à l’eau. Parce qu’il fallait vivre, je vais entrer « TUC » à l’ANPE de Paris, et c’est grâce à ce réseau que je vais dénicher une place d’assistant médical et d’agent d’accueil dans un cabinet oto-neurologique.. où je resterai 15 ans. Une période qui va m’éloigner du chant. Et puis, en quittant Paris pour arriver dans la Drôme, je vais remettre le pied dans les animations – soirées, défilés, mariages… Je participe à un jeu, sur la radio Soleil FM et de fil en aiguille, je vais entrer bénévole dans cette radio. Où on m’a ensuite proposé un contrat, et ça fait vingt ans que ça dure. Pauline Chambe était déjà présidente. Dans ce milieu, je vais retrouver mon « objet fétiche », le micro, ce qui ne me dépaysait pas, car pas mal de membres de ma famille sont artistes. Pour mes 60 ans, ma famille m’a offert tout ce qu’il faut pour que je puisse créer mon propre studio, à la maison. Il ne fallait que cela pour me remettre le pied à l’étrier. Aujourd’hui, j’ai postulé pour les « mercredis festifs » au Kiosque de Montélimar, où je vais me produire le mercredi 17 juillet sur un répertoire de chansons internationales, et aussi le diamnche 18 août, cette fois dans un répertoire de chansons françaises. Je n’ai aucun objectif particulier. Simplement me faire plaisir, en suscitant l’émotion dans le public…
Crédit photo : L.R









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