Originaire de Clermont-Ferrand, il a exercé son métier d’avocat à Montélimar. Aujourd’hui retraité, il a créé son autoentreprise autour de sa passion : la photo…
Cette passion ? C’est depuis toujours ?
Elle a commencé tôt, oui… Je me souviens que, pendant mon temps d’armée, j’avais toujours sur moi, dans la poche de mon treillis, un petit Kodak… Mais en réalité, mon tout premier appareil photo, je l’avais reçu pour mes douze ans, et, depuis ce jour-là, on peut dire que c’est un art qui m’a toujours attiré. J’ai la chance, en plus, d’avoir une « mémoire photographique », cette passion tombait sous le sens, et je l’ai bâtie, au début, de façon tout à fait autodidacte. Puis, dans un club photo de Clermont, j’ai appris à faire mes tirages Argentic. Et cela a continué ainsi, jusqu’à l’émergence de cette « version professionnelle », qui apparaît en 2020, au début de la période Covid. Pendant deux mois en effet, mon « vrai » travail s’était interrompu, un temps que j’ai mis à profit pour suivre une vraie formation, dispensée par le photographe Pierre T. Lambert, un Français installé à Chicago. Cette formation, en ligne, m’a apporté énormément, techniquement parlant. Chacune de ses leçons nous donnait des exercices à réaliser et nos travaux étaient partagés, commentés… tout ça pour nous faire progresser, évidemment… En 2022, retraité de mon métier, j’ai décidé de créer mon autoentreprise, pour répondre à divers appels d’offre. Depuis, je continue d’évoluer, dans le sens où je m’immerge complètement dans le monde artistique, au travers de nombreuses visites de musées, de nombreuses lectures d’ouvrages professionnels de photographes, de peintres… et j’ai également rejoint l’équipe de « Présence(s) Photographie »…
Quel style de photo a votre préférence ?
Les portraits de rue sont en tête de mes thèmes favoris. La toute première, je l’ai faite en 2022, sur le vif, mais bien sûr en parfait accord avec la personne.. Le « portrait de rue » n’est pas la « photo de rue ». Pour un portrait, j’estime l’accord scellé entre nous dès lors que la personne que je photographie m’a donné son prénom. Après ce premier essai, je me suis fixé le challenge de faire une « galerie » de cent portraits distincts, de parfaits inconnus, croisés au détour d’une rue ou d’un magasin. Et trois mois plus tard, je dévoilai le résultat sur les pages FB de « Tu es de Montélimar si… » et de « Si tu es de Montélimar.. ». Et puis, je fais aussi beaucoup de photos d’artistes, de tous ordres, peintres, sculpteurs, peintres de rue… pour lesquels je m’attache à restituer la majeure partie de leur œuvre, sans les oublier eux-mêmes. A tous, et s’ils le désirent, je fais parvenir ensuite les photos de leur choix. J’aime aussi les photos « minimalistes », simples, mais qui donnent à chaque fois un très beau rendu. Et puis, j’aime créer des « fusions », des combinaisons de deux photos – par exemple un paysage et un personnage – cela donne toujours un résultat très artistique, et très apprécié. Je me suis donné de bonnes bases, aujourd’hui. Je ne peux que « bien grandir », maintenant…
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